Club informatique
une nouvelle session des ateliers multimédia reprend les :
21 avril
19 mai
16 juin
de 20h30 à 22h00.
Pour tous renseignements, contacter l'association par téléphone, e-mail ou sur place aux heures d'ouverture de la Médiathèque.
association pictogrammes : médiathèque d'Eguenigue
"Un livre n'est jamais un chef-d'oeuvre ; il le devient." E et J de Goncourt.
Dans la main du diable de Anne-Marie Garat (ed. Actes Sud)
Durant la première guerre mondiale, Gabrielle part à la recherche de son cousin disparu et dont elle est secrètement amoureuse. Elle va mener une enquête périlleuse jusqu'en Birmanie. Intrigues, rebondissements, passion sur fond historique font de ce livre un roman généreux et passionnant.
Sept mers et treize rivières de Monica Ali (ed. Belfond)
Nazneen, jeune bengalie mariée à un homme qu'elle connaît peu arrive à Londres : choc des cultures.
On suit ses premiers pas dans la ville, son apprentissage de l'anglais et ses désillusions. Réflexions émouvantes et parfois amusantes qui font de ce livre la démonstration de la difficulté de l'intégration.
Jours de pluie à Madras de Sir Ali ( ed. Mercure de France)
Layla, américaine d'origine indienne, retourne dans son pays contrainte à un mariage arrangé. Révoltée devant les traditions musulmanes, elle cache un secret. Son futur mari a lui aussi un secret inavouable dans cette communauté conservatrice. Mais c'est aussi un voyage dans une famille indienne et sa vie quotidienne, dans ses quartiers pauvres...
"Un livre vous déplaît ; qui vous force à le lire ? " Boileau
Trois jours chez ma mère de François Weyergans (ed. Grasset)
Les prix Goncourt se suivent, espérons qu'ils ne se ressemblent pas ! Ce prétendu roman illustre le nombrilisme exacerbé d'une littérature française "moderne" usée jusqu'à la corde. On peut y lire le tourbillon de souvenirs personnels qui n'enrichit personne, si ce n'est l'éditeur (prix Goncourt 2005...)
Kafka sur le rivage de Hakuri Murakami (ed. Belfond)
Roman écrit par le plus grand écrivain nippon qui nous livre sa vision de la vie et de l'humain. Conte mythologique ou roman d'inspiration ? Roman qui mélange rêve et réalité mais difficile à lire pour notre esprit cartésien.
La fameuse invasion de
Après avoir écouté un CD de Grand Corps Malade en juin 2006, je me suis dit que ces textes étaient vraiment riches et qu’ils pouvaient devenir un support très intéressant pour aborder la poésie. En septembre donc, j’ai exceptionnellement commencé par une séquence poésie intitulée « De Verlaine aux slameurs… »
Les élèves avaient un corpus d’une dizaine de textes dont la moitié était des slams ; très vite, ils ont adhéré à cette « nouvelle poésie » spontanée, souvent émouvante qui avait un sens pour eux.
Après l’étude de plusieurs textes et un travail de langue et de vocabulaire approfondi, j’ai lancé une rédaction de slams avec les consignes suivant :
- Un titre riche et travaillé
- Trois strophes de dix vers chacune environ
- Rimes, assonances et allitérations recherchées
- Vers assez longs, comme dans « Midi vingt »
- Thèmes de la révolte et de la tolérance
- Langage familier autorisé à condition qu’il soit identifié ; deux mots vulgaires
- Un cri d’adolescent de votre âge
- Phrases construites ; ponctuation correcte et complète
- Jeux de mots, jeux avec les mots…
- Quatre métaphores au moins
- L’émetteur je ; s’adresse à un tu…
Voici quelques extraits des textes présentés par les élèves :
Belfort c’est trop fort de Ib’s
Crois-moi ce n’est pas une ville de porcs
Ici tout le monde écoute du rap
Et nous on s’en fout du pape
Belfort c’est la ville qui m’a fait évoluer
Qui m’a élevé, protégé et chouchouté
Sans elle je n’aurais pas pu grandir
Franchement cette ville ressemble à un saphir
Au début je ne comprenais rien, je faisais pitié…
Mais j’ai changé grâce à la maturité !
Belfort m’a filé un coup de main
Qui m’a été vachement utile
Et qui n’était pas mesquin
…
Vie d’ado de Kimie IenariVie d’ado lit dodo famille sorties et moto
Conneries bobo amis rigolo nuit chéri(e) et gros mots
Adolescence un tournant un virage une étape un passage un casse-tête
Un tourbillon de pensées qui volent et s’envolent
Un tourbillon de sentiments qui s’envolent et virevoltent
L’adolescence le faon en biche le bouton en rose
C’est le moment où on ose où on s’impose
C’est l’plus bel âge le meilleur voyage le nouveau départ
Pleurer rigoler s’extasier douter s’amuser se lancer savoir
...
L’ado-rêve de The Bit Crazy
A l’adolescence nos idées se limitent à j’aime j’aime pas
Et puis les p’tites étoiles dans les yeux partent et s’envolent
Elles sont juste de passage pour un coup de foudre passager
Enfin elles font souvent place à leurs amies les larmes
Tout le monde les connaît même nos rêves ont fait leur connaissance
L’ado cherche des amourettes et les trouve parfois
Mais dans ses rêves où l’impossible est possible c’est plus souvent que parfois
Si on nous demande c’est quoi la vie on dira que la vie est un rêve
**Quand on est ado on rêve d’aimer **
Solitude-habitude de Dead Word
Il est absolument tout seul face à la terre entière
Des fois il veut un peu de soutien mais personne
Ne lui dit « c’est bien » alors il erre comme une âme en peine
Rejeté abîmé tout cassé il pleure sur son sort
Et moi j’arrête pas de lui dire qu’il a tort
Il s’en fout sa solitude s’est transformée en habitude
Je lui dis qu’il peut s’en sortir que la vie est comme des tubes
Lui pense que sa situation est la pire
Et il a ses raisons vraies ou fausses
Et maintenant il est presque rosse
…